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 La grande demoiselle sur son char de feux et d'os — Edmund H. Kraft

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Edmund H. Kraft
Edmund H. Kraft

MESSAGES : 25
DATE D'INSCRIPTION : 22/10/2013
CREDITS : Mendax

Feuille de personnage
ÂGE DU PERSONNAGE: 22
CASIER JUDICIAIRE:
RANG CRIMINEL: Délinquant
La grande demoiselle sur son char de feux et d'os — Edmund H. Kraft Vide
MessageSujet: La grande demoiselle sur son char de feux et d'os — Edmund H. Kraft   La grande demoiselle sur son char de feux et d'os — Edmund H. Kraft EmptyDim 3 Nov - 18:05


EDMUND HERA KRAFT
logan lerman


Ô toi terrien qui me consulte, je te vomis.
Je vomis sur tes descendances, tes proches et tes désirs. Car de ta prétendue honorable bonne foi, tu cherches à me découvrir, toi qui dans l’horreur de vivre dans l’inculture me désobéirait tant je l’arguerai de ne pas me lire. Et puisses-tu jamais trouver le retour de ce que tu me dérobera dans les quelques mots que j’hurlerai silencieusement :

De naissance on m’affubla d’un large patronyme qui fut subitement oublié, car l’on décida qu’il ne colla guère à l’enfant que l’on voulait avoir. Crachez vos violons, il n’y eut pas de tristesse dans cela, car je n’avais point encore surgit de la matrice divine. On pensa d’abord mettre au monde une demoiselle, puis l’on découvrit mon pénis. Ainsi, les nombreux prénoms du genre opposé au mien qui avaient précédemment étaient espérés furent jetés aux ordures tandis qu’on décida de celui qui me serait légalement agrafé sur le crâne, Edmund. De nom je n’eus guère le choix que porta celui de mon Deus Pater, tandis que ma soumise de mère n’osa pas porter le sien après les épousailles ridicules qu’ils vécurent dans une vieille église dégueulasse. M’a-t-on dit, il faisait soleil ce jour-là, quel ironie quand on sut que l’un et l’autre de mes deux ''engendreurs'' ne s’aimaient pas. J’étais le fruit involontaire d’une mascarade putride ; et comme si le Sort le décida, je portais le nom de Kraft, ridicule jeu de mot sur la langue Shakespearienne en ce que j’avais été conçu pour un seul but. De surnom, je ne veux pas en avoir, car rien ne me plaît. Mon égo malsain m’urgerait d’implorer qu’on me dénomme par quelque sobriquet puant dont les gamins et les fillettes raffolent tant, Ego, cela me débecte. Clairement et simplement. Car grand jamais l’on ne peut se permettre de déshonorer un prénom plus fort qu’en le réduisant à néant pour le remplacer par une vieille interjection sale et grasse. Ainsi, je refuse d’insister sur l’idée d’être surnommé. Vade Retro. J’ai vingt-deux années de blasphèmes, d’immondes choses et d’une insatiable soif dans la débauche et les vices de la vie humaine.

Ma nationalité, aussi puéril et condescendante soit-elle est celle des États-Unis d’Amérique que je déteste adorer tant. Tandis qu’on dirait de mes origines qu’elles sont profondément ancrées dans les terres germaniques de l’Allemagne ou de l’Autriche, cela n’a guère d’importance à mes yeux car je n’ai jamais vraiment cherché à découvrir auquel des deux pays d’Europe mes ancêtres auraient pu appartenir. Pourquoi ? Car je ne suis pas mes aïeux, je suis quelqu’un, pas eux. Des études je n’ai guère nécessité d’en faire, car rien ne me plaît dans le monde. Cependant, car je refuserai certainement de me voir travailler dans un vieux restaurant insalubre couvert d’huile de cuisson ou d’autres saloperies redondantes je me force à suivre un cursus universitaire aussi déplaisant soit-il, dans les choses du théâtre. C’est déplaisant, long, ennuyeux et répétitif, mais au moins, j’évite le supplice d’une politique d’emploi consistant à sourire hypocritement et vomir des « bonjour, merci, au revoir » qui me ferait tout aussi mal que d’être scalpé de la tête aux pieds. L’amour n’a d’intérêt que pour ceux qui sont incapables d’apprécier leur propre personne, je chie sur les relations de couples et je crache au visage des amoureux. Le Célibat me convient parfaitement, car il n’a pas l’inconvénient d’un esprit que je ne puis pas contrôler ; la liberté m’appartient, je n’ai besoin de personne.  Outre cela, je ne fais rien d’autre qu’être un pitoyable élève studieux.


Et j'aime les mâles.

« Looking for a fight, all my life »
Relations
Ses points forts et ses points faibles —  
Rêver ; c’est peut-être là le problème.
Edmund, égo, n’est rien d’autre que ce qu’il prétend être. Pas de faux-semblants, rien qui soit injustement éprouvé, rien qui soit dissimulé. Rien de caché, rien d’oublié, rien d’oblitéré. Je, Edmund, n’est pas en mesure de mentir, c’est inutile. Je n’en ai pas besoin. Mentir, c’est le lot des crétins et des imbéciles qui aiment qu’on les aime. Je n’aime pas être aimé, pas plus que je hais être détesté. Si je suis, alors je suis. Je ne suis pas une hypothèse de personnage, ou un semblant d’être. Je suis un complet. Un déterminant, pas un adjectif qu’on peut modifier. J’existe car Je suis. Et Je suis car j’existe. Jamais n’oserais-je prétendre vous apprécier si ce n’est le cas, et l’inverse vaut d’autant plus car je déteste les êtres humains. Vagins sur pattes, ou Pénis rampants, ça ne changera rien ; je vous hais tous.

Je suis honnête.

L’enfer c’est les autres, et les autres, c’est des porcs.
Edmund, je, ne peut supporter la présence des autres, c’est une tare, une horreur. L’incommensurable et détestable présence des autres dans ton terrier, ceux qui gémissent, qui respirent ou qui vivent, s’ils sont là, c’est gênant. Je ne puis comprendre la véritable nécessité d’être entouré par des « amis » c’est détestable. C’est regrettable, car Je ne puis apprécier les choses de la vie me dit-on. Foutaises, que je réponds. Indigné par l’existence depuis sa plus tendre création, je ne peux guère apprécier les choses qu’on dirait normale, elles n’ont pas d’intérêts, elles sont plates, redondantes et ennuyeuses. J’abhorre donc l’existence simple et désuète qu’on me force à vivre. Grand poète des grandes dépressions, je ne sais rien faire de mes dix doigts, je ne suis pas débrouillard, je ne suis pas plein d’espoirs et de rêves comme beaucoup le serait. La Vie me dégoûte, mais je m’y accroche, car je suis un lâche.

J’ai peur.

Ses hontes et ses fiertés —
Phylactère aux penchants mutilateurs ;
Ego est capable de supporter les malheurs, car Je les veux. Je baigne dans mon sang, car je suis masochiste. Je me nourris de la haine qu’on me voue. J’ai besoin d’être détesté, autant que vous auriez besoin d’être aimé, petits personnages fragiles. Je suis prétentieux par désir d’être haït.  Plus on me fera souffrir, plus je l’apprécierai, piétinez-moi le cœur ! Allons, soyez courageux comme je suis lâche ! Osez me cracher dessus, m’insulter !  Frappez-moi peut-être, si cela vous défoule. Ma haine viscérale des Hommes continuera de croître. C’est malsain, c’est immonde, c’est répugnant. C’est la vie mon petit.

Porc suicidaire repus de sa propre rage.

La peur, c’est pour les faibles.
Dit-il, ce je. Peureux, lâche, faible et incapable d’être ; c’est ça qui est effrayant. Ne pouvoir rien faire pour ne plus être. Ne plus être, en fait. Ne plus exister. Mourir. Si Je devrais m’expliquer mes peurs, elles graviteraient autour du Grand Rien. Celui après qu’on se fasse enterrer comme une vieille honte. Une fois qu’on est emprisonnés dans ces vieux cercueils en bois vernis puants. Une fois qu’on a été habillé d’un très joli costume pour l’occasion. Comme si on allait rendre visite à quelqu’un d’important alors qu’il ne se passe rien d’autre que notre décomposition et notre service comme plat du jour aux quelques vers qui viendront à trouer nôtre cercueil.

Je ne veux pas mourir.

Je n’ai pas besoin d’un paradis.
Pas plus que j’aurai eu besoin d’un Enfer, d’une foi, d’un Dieu et peut-être d’une vie. Rien ne me plaît, rien ne me plaira jamais. Enfermé dans l’Ouroboros de l’automutilation et autres joyeusetés émotionnelles, je suis un félon aux ambitions absentes. Rien ne m’a jamais satisfait, et peut-être que rien ne le fera un jour, qui sait ? Moi je le sais, je suis le seul maître de mon vrai moi. Peut-être est-ce intentionnel. Ce serait fâcheux, je ne veux pas rester comme cette vieille loque que je déglutis devant le miroir chaque matin, cette immondice à la pomme d’Adam et à la nuque parfois mal-rasée.

J’aimerai être heureux.

Ses méfaits —
Je suis autant vierge des plaisirs charnels que je le suis de la Justice,
C’est-à-dire absolument pas. Je n'en parlerai jamais, car nul ne sait, j'ai goûté au cannibalisme.
Dira-t-on que je suis un monstre si j'ose prétendre avoir adoré mes nombreuses consommations de substances psychotropes ? Suis-je détestable pour avoir agressés et presque violés certaines jeunes filles et certains jeunes garçons ? Dira-t-on quel porc je suis quand on saura que je suis un voleur invétéré ? Et si l'on sait que j'ai vendu quelques fois mon propre corps sur les rues Hollywoodienne ? Ces genres de vols et de prostitution digne des plus grands, me sont communs, car je suis pauvre.




« Once upon a time... »
Histoire


À l’aube d’un rien poussant sa sortie,
Expulsé comme un vieux déchet ; je suis sorti d’Elle.

Voilà, je suis venu au monde. Rien d’intéressant, ne vous attendez pas à ce qu’on y trouve un long résumé des souffrances de ma mère, ses contorsions pour me chier, ni de la présence ou de l’absence de mon père, s’il tenait la main de ma mère, s’il était distant, ou quoi que ce soit. Pourquoi n’est-ce pas décrit ? Car l’intérêt y est absent. Si vous vous attendiez à voir des longs récits sur la tristesse d’avoir un père trop absent, ou sur les joies d’un père trop présent, vous vous êtes présentés à la mauvaise porte. Rien de tout ça ne vaut la peine d’être raconté. D’autant plus que je risquerais de ne pas m’en souvenir, aussi peu humain sois-je.

Quand je suis né, j’ai gueulé.
Quand j’ai gueulé, on a souri.
On était heureux de m’entendre m’étouffer dans mes poumons.
Tenu par un pied, tendu en l’air comme un veau sur un pic.

Comme un rat mort qu’on tendait à l’animal pour qu’il lui arrache la tête et le dévore, je rejoignis les bras poilus et sales de mon père lorsqu’on me tendit à lui, moi nu. Les poings serrés et le corps encore gluant des entrailles de ma mère, je ronflais déjà. Fatigué après avoir crié à m’en époumoner. Tordus entre ses bras, écrasés contre sa poitrine sans mamelles, moi affamé, il me regardait en souriant. Tss, comme s’il avait jamais su sourire. Ses dents jaunes et cariées dans le fond me dévisageaient tandis que j’étais endormi entre lui. Le cordon toujours pendant entre mes jambes, attendant d’être découpé ; scellant mon appartenance à la Vie. Il me regardait et je sentais qu’il se retenait de verser d’immondes larmes de fierté. À quoi bon être fier de mettre au monde ? Tu enfantes dans la pourriture et la débauche, crétin ! Pourquoi serais-tu heureux de savoir que ton enfant grandirait dans les erreurs de l'humanité ?

Crétin.

Heureux de m'avoir condamné à l'horreur d'être, il me déposa entre les bras imberbes et lumineux de ma mère, ses cheveux brûlants de rousseur étaient tâchés par la sueur de l'effort qu'elle produisit pour me chier. Elle ne pleurait pas, elle, heureusement. Elle était juste contente d'en avoir fini avec la souffrance des contractions que je lui infligeais. Elle insérait son index entre mon poing droit, le secouant et marmonnant la voix pleine d'espoir un simple « Coucou Edmund. »

Ridicule.

Elle aussi parfaitement apaisée de me voir dormir nu comme une dinde qu’on s’apprête à fourrer, je puais les substances de son intérieur si fort que c’en était détestable, je suppose. Mais cette conne, si habituée à sa propre odeur ne semblait pas gênée le moins du monde. Ce qui n’était pas le cas de mon paternel, qui pourtant s’était déjà amusé à en goûter quelques extrémités. Les deux parents heureux et l’enfant unique vomi quelques minutes plus tôt furent enfin réunis. Joie et allégresse.

Et alors quoi ?
Rien. J’ai été élevé. Simplement et comme tout le monde.


Pas grand chose d'alarmant, l'habituel fils unique qu'on dorlote, qu'on trimballe un peu partout dans sa poussette brillante, le bébé qu'on présente à tous ses voisins, comme un trophée. Pour dire « Regardez ! Moi, j'ai réussi. J'ai poursuivi l'American Dream » Ce que n’importe qui ferait, en fait. Une fois qu’on a pondu son morveux, on est content de le montrer, c’est un haut-fait ! — Et gardons bien que je n’étais peut-être pas si mauvais que cela — En tout cas ; ils étaient heureux de moi. Et ça, on ne peut le leur blâmer. Si, on peut. L’abusive figure paternelle qui brillait en extérieur était iridescente de mensonge et d’un faux semblant bien plus putride que quoi que ce soit d’autres. Tandis que la soi-disant mère aimante, heureuse et forte n’était qu’une petite soumise sans grandes ambitions, tiens comme moi.

Et puis, j'ai grandi.

Et lorsque l'on grandit, on ouvre les yeux, et l'on cesse de s'embrumer dans les mensonges d'un âge révolu pathétique et pitoyable à la fois, on se lève, on marche, on parle, on hurle, on crie, on pleure, on rage, on grogne. On vit. Ô, j'ai vécu; j'ai vécu longtemps, pas assez pour que je n'en ai assez. Pas assez pour que j'en sois fatigué. Même si par pur plaisir il me viendrait à l'idée d'en finir, on me haïrait pour cela. Ainsi quand j’ai grandi, mais pas trop, sinon le fun s’en va ; j’ai grassement grandi, j’étais le petit gosse avec un large ventre plein de biscuits et d’autres saloperies. Oh vous savez bien, tout le monde connait ce genre de gosses, ceux qui du haut de leurs huit ans pensent que la vie est simple, heureuse et cætera. Bref, c’était la belle vie. Sans mentir, c’était simple, c’était facile, c’était agréable, parce que j’ignorais encore la réalité et la dureté des choses, j’étais jeune et naïf, jeune et insouciant. Les deux abrutis qui m’avaient mis au monde pour prétexter un amour indésirable me permettaient un très large panel de plaisir, puisqu’ils sortaient souvent, voir des amis, ou simplement pour aller se recueillir contre un bar ; j’étais libre. Je préparais moi-même mes repas, je m’envoyais me coucher, j’étais le boss.

Jusqu’à quinze ans.

Ne nous faisons pas de faux espoirs, il n’y eut pas de fêtes, pas d’amis invités, pas de cadeaux. Le silence d’ailleurs, c’est tout ce qu’il y avait. J’étais tout seul, assis devant cette table ronde, un chapeau en carton sur la tête, à regarder une assiette que j’avais remplie de restes froids de la veille. C’est ce jour-là d’ailleurs que je compris que le monde était pourri. Sauf moi. Du coup, je suis devenu une boule de haine, jusqu’au lendemain. Où pour l’une des très rares fois, le paternel vint me voir. Sauf qu’il fallait évidemment que ça cloche, n’est-ce pas ? Je pourrais vous faire une très courte version de ce qu’il s’est passé, mais je tiens fermement à ce que nous partagions une relation très serrée dans nos affaires.

Décadence.

Rien de bien grave, qu’on se le dise. En tout cas pas pour moi. L’homme m’emmena avec lui, dans son pavillon en bois, perché sur petite butte de terre cachée dans un bois. Bref, la cachette habituelle pour un chasseur. Et ça n’a aucun rapport. Ce qui a un rapport, c’est qu’il m’a emmené avec lui, pour chasser qu’il disait. « Devenir un homme » qu’il disait. Tss, « un homme » plutôt un monstre qu’autre chose. Ainsi, ce cher bon monsieur m’emmena à ses côtés, dans un bois, dans une cabane, à l’écart d’absolument tout, pour me viriliser, ah s’il savait. Il me tendit un fusil, me montra comment le démonter, le réassembler et le charger. Le reste, il ne me le montra pas. J’avais suffisamment vu de films pour le deviner, de toute façon. On pointe, on vise, on presse. Pan. Et boum, la cible est par terre, elle se vide tandis qu’on est heureux d’avoir vaincu. Et God Bless America. Il m’a donné une tape sur l’épaule, m’a souri, et m’a offert une bière que j’ai refusé. Et puis, nous sommes rentrés à la maison. Ça, c’est ce que j’essaie de me convaincre depuis. La vérité, c’est que j’ai accepté ladite bière, et qu’on est sortis chasser ensuite. Quinze ans et complètement con, il m’a guidé. Armé d’un putain de fusil, et parce que je lui faisais confiance, il m’a fait tirer sur une silhouette que j’avais vu. Heureusement, (Pff, la bonne blague), je n’avais blessé aucune bête. Du moins pas sauvage… Quand on est allés voir par-dessus les buissons, j’ai failli vomir. Pourquoi ? Parce que j’avais descendu un randonneur. Et la chance du débutant fit qu’il fut touché en un endroit qui le tua sur le champ. Pendant un court instant, cependant, j’ai eu la nette impression que le paternel était fier de moi. Bizarre non ?

Et ce n’est pas le plus étrange. En fait, ce monstre me fit comprendre qu’on ne pouvait pas laisser le pauvre mort là, alors lui et moi l’avons trainé jusque dans le cabanon. Là-bas, je ne me souviens plus pourquoi, ni comment, mais il m’a convaincu de faire comme lui avec le mort. Il l’a ouvert en deux, avec une longue machette, après lui avoir brisée la cage thoracique, il en a arraché les organes jusqu’à parvenir au cœur. Et l’on devine bien la suite… Plus jamais on n’en a parlé, et plus jamais je ne suis allé chasser avec lui, puisque c’était sûrement ce gibier en particulier qui l’intéressait. Du coup, j'ai grandi en connaissant ce petit sombre secret qu'il avait. Les joies du Minnesota, tout simplement. A mes dix huit ans, ce cher monsieur fut foutu en cage. Et ma maternelle et moi furent « libérés de sa présence » ; dixit les agents de police. Le randonneur n'était pas la première victime des coups de mon géniteur, l'homme était un bon meurtrier, ceux que l'on met du temps à attraper, et ceux qui ont des apprentis. Je n'irai pas jusqu'à dire que ça m'a plus, mais un peu quand même.

Fin de l'adolescence, débuts de l'adulte.

J'ai quitté le Minnesota, j'ai emménagé à Los Angeles, et je suis étudiant dans une matière choisie par défaut pour laquelle je n'ai pas grand intérêt. Mais parce que je suis quelqu'un loin d'être idiot, je m'efforce tout de même d'être le meilleur dans ce domaine-là. Et cet effort certain me permet de toucher quelques aides financières, car je suis trop orgueilleux pour vouloir m'imaginer travailler.

Ma vie est fantastique. Presque autant que vous êtes minables.




« Moi j'aime que moi... »
Le Rôliste
work in progress


© Fiche éditée pour TBR, par le Staff.



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