Layargolthal —

La ville endormie,
où nul ne vit,
où nul ne meurt.
Bercée dans trois feux inconstants:
Yol, Kropul et F'taghn
dont l'origine est inconnue.

Sous le premier des feux
on trouvait de l'ambre,
on trouvait des abricots,
on trouvait un cœur d'homme.

Sous le second des feux
on trouvait de l'onyx,
on trouvait une pierre gravée,
on trouvait la crinière d'un lion.

Sous le troisième des feux
on trouvait des améthystes,
on trouvait une bougie qui jamais ne fondait,
on trouvait un bâton en chêne blanc.

Apoinccrée in Premiers Chants des Muses.

Layargolthal, bis —

Dans la ville de feu,
nul n’accueille car nul ne le veut
car nul ne le peut.
Qu'ils meurent, ces voyageurs
Qu'ils fuient, ces interrogateurs.

Ô Kälée, Ô Batarah.
De vos tissus d'or,
bandez l'arc de votre Roi.
Que l'ennemi retourne ses forts.

Bakarah, de tes mains
de sa Mère panse-en les seins.
Tandis que la Danaè la protège.
D'un bruit si fort que ses arpèges.

Aèle, frêle mais robuste,
de ta botte prend appui.
Car viendrait à toi l'Orichalque;
de son souffle de souffre.

Talée in Premiers Chants des Muses.

À l'aube des temps, les Muses furent vaincues par l'arrivée des Géants de Métal.Ne laissant guère à la création que quelques ruines et de rares survivants, les insectes furent massacrés.Et tandis que des colonnes de flammes continuaient de s'élever jusqu'aux nuages torturés, la nature fut éradiquée.Remplacée par des géants de pierres, de terres, de coraux ou de métaux.Les tempêtes furent étouffées, et les séismes furent calmés. Tandis que les volcans furent endormis et que les eaux furent apaisées.On cisela le monde en un unique continent, que l'on appellerait plus tard Kalimdor. Et l'on y planta un grand puits.Ses eaux furent bénies, et ses fondations furent enchantées.La Vie fut renouvelée et les anciens disparurent, ne laissant plus que les descendances tribales...Ces livres, ne racontent pas leurs histoires.

Un Roi d'Ors et de Néanmoins.